Parlons Pachto. Langue et Culture de L'Afghanistan
Dessart Laurent.
Publisher: L'Harmattan
Publication date: 1994
Number of pages: 197
ISBN: 978-2738423061AudioUne bonne première approche de la langue et de la culture des Pachtounes.
L'homogénéité de leurs traits physiques laisse à désirer : en effet, parmi les populations pachtounes, on trouve aussi bien des individus aux yeux clairs et à la chevelure blonde ou châtain (Hindou Kouch ou Karakoram), des nez aquilins de type sémite, des yeux bridés (empreinte turco-mongole) tandis que prédomine au sud le type méditerranéen. Devant cette variété de caractères il faut, pour trouver une explication, se référer à l'histoire et à la géographie humaine.
La première nous enseigne que les Iraniens de l'est, cousins des Mèdes et des Perses, appelés, selon les auteurs et les époques Scythes, Saces ou Sakas, ont écume durant des siècles le Proche Orient et les confins de l'Europe orientale, à la recherche de pâturages et sur les frontières des empires.
De plus, une tribu comme celle des Abdalis/Awdalis (Durranis actuels) a certainement des liens de parenté avec les Huns Blancs (ou Hephtalites) qui envahirent le haut de la vallée de l'Indus à partir du lllème siècle après Jésus-Christ. Quant aux Ghilzays, autre grande tribu pachtoune et nomade d'Afghanistan, ils ont sûrement une ascendance turque et se seraient agrégés à l'ethnie pachtoune aux alentours du Xlème siècle.
Dans la généalogie des tribus pachtounes établie par un persanophone de la cour moghole de Jahangir au début du XVIIème siècle, l'ethnie pachtoune est décrite comme l'une des tribus perdues d'Israël. La valeur historique de cette assertion est discutable mais elle est toujours à l'honneur parmi les spécialistes en généalogie que comptent les Pachtounes en leur société, les "barbes blanches", les anciens, qui détiennent le savoir généalogique.
Publication date: 1994
Number of pages: 197
ISBN: 978-2738423061AudioUne bonne première approche de la langue et de la culture des Pachtounes.
L'homogénéité de leurs traits physiques laisse à désirer : en effet, parmi les populations pachtounes, on trouve aussi bien des individus aux yeux clairs et à la chevelure blonde ou châtain (Hindou Kouch ou Karakoram), des nez aquilins de type sémite, des yeux bridés (empreinte turco-mongole) tandis que prédomine au sud le type méditerranéen. Devant cette variété de caractères il faut, pour trouver une explication, se référer à l'histoire et à la géographie humaine.
La première nous enseigne que les Iraniens de l'est, cousins des Mèdes et des Perses, appelés, selon les auteurs et les époques Scythes, Saces ou Sakas, ont écume durant des siècles le Proche Orient et les confins de l'Europe orientale, à la recherche de pâturages et sur les frontières des empires.
De plus, une tribu comme celle des Abdalis/Awdalis (Durranis actuels) a certainement des liens de parenté avec les Huns Blancs (ou Hephtalites) qui envahirent le haut de la vallée de l'Indus à partir du lllème siècle après Jésus-Christ. Quant aux Ghilzays, autre grande tribu pachtoune et nomade d'Afghanistan, ils ont sûrement une ascendance turque et se seraient agrégés à l'ethnie pachtoune aux alentours du Xlème siècle.
Dans la généalogie des tribus pachtounes établie par un persanophone de la cour moghole de Jahangir au début du XVIIème siècle, l'ethnie pachtoune est décrite comme l'une des tribus perdues d'Israël. La valeur historique de cette assertion est discutable mais elle est toujours à l'honneur parmi les spécialistes en généalogie que comptent les Pachtounes en leur société, les "barbes blanches", les anciens, qui détiennent le savoir généalogique.